Crise Haïtienne : le GIPP met en cause le CPT et appelle à la mobilisation
Lors d’une conférence de presse le 5 décembre 2025, le Groupe d’initiative pour la paix et la prospérité (GIPP) a accusé le Conseil présidentiel de transition (CPT) d’avoir aggravé la crise haïtienne et réclamé son départ avant le 7 février 2026.
Le Groupe d’initiative pour la paix et la prospérité (GIPP) a vivement critiqué, vendredi 5 décembre, le Conseil présidentiel de transition (CPT), l’accusant de violations répétées des droits fondamentaux et d’un échec global dans la gestion du pays. Selon l’organisation, la dégradation des conditions de vie est telle que le territoire national ressemble désormais à « une prison à ciel ouvert », où la population vit dans la peur, sans protection ni perspectives.
Prenant la parole, le secrétaire du GIPP, Jean Elysé Céliscar, a affirmé que le CPT a non seulement manqué à ses engagements initiaux, mais a aussi aggravé la situation en échouant à garantir les droits de base : emploi, logement, liberté de circulation et conditions de vie dignes. Le groupe évoque une incapacité structurelle à diriger et un éloignement complet des promesses faites lors de l’installation du Conseil.
Le GIPP estime que la montée de l’insécurité, l’expansion des groupes armés et les crimes quotidiens sont les conséquences directes de l’inaction du CPT. L’organisation parle d’« un pays menacé d’effondrement », soulignant l’absence de réponse institutionnelle face aux violences.
Pour le GIPP, le Conseil présidentiel de transition a perdu tout contrôle et toute légitimité, et n’est plus en mesure d’assurer les conditions nécessaires à la tenue d’élections crédibles. L’organisation exige donc la démission du CPT avant le 7 février 2026.
Afin de faire pression sur les autorités, le GIPP annonce une campagne de désobéissance civile sur l’ensemble du territoire à partir de janvier 2026. Il propose également la création d’un Fonds pour la paix et la prospérité, géré par la société civile, destiné à soutenir les populations vulnérables et les initiatives communautaires.
