Massacre à Cité Soleil: Ayiti Kanpe dénonce une tuerie de trop
Le Parti Ayiti Kanpe a fermement condamné le massacre survenu au Wharf de Jérémie, à Cité Soleil, où plus de 180 citoyens ont été exécutés, accusés à tort de sorcellerie. Ce drame, symbole de la montée en puissance des gangs armés, interpelle une fois de plus sur l’incapacité de l’État à garantir la sécurité de sa population.
Le Wharf de Jérémie, à Cité Soleil, a été le théâtre d’un massacre d’une rare violence. Plus de 180 personnes ont été tuées, accusées sans fondement de sorcellerie, selon des sources concordantes. Dans une note publiée ce lundi 10 décembre, le Parti Ayiti Kanpe a exprimé sa vive indignation face à cet acte qu’il qualifie de « barbare et inhumain ».
Le parti a déploré l’inaction des autorités, accusées d’être indifférentes aux souffrances de la population. « Les gangs armés ont une fois de plus donné la malheureuse preuve de leur puissance de terreur face à des autorités qui peinent à garantir les droits fondamentaux des citoyens », lit-on dans la note signée par Joseph Harry Bretous, leader du parti.
Pour Ayiti Kanpe, ce massacre illustre clairement l’impuissance de l’État face à la montée en puissance des gangs. Le droit à la sécurité, consacré par la Déclaration universelle des droits de l’homme et les lois haïtiennes, semble être une chimère pour des millions d’Haïtiens, affirme le parti.
Le massacre du Wharf de Jérémie n’est pas un cas isolé. Il s’inscrit dans une série d’exactions commises par des gangs armés, qui multiplient les actes de violence dans un contexte de déliquescence de l’État.
Face à cette tragédie, Ayiti Kanpe lance un appel pressant au Conseil Présidentiel de Transition (CPT) et au Gouvernement pour qu’ils assument leurs responsabilités. Le parti réclame des mesures urgentes et concrètes pour démanteler les gangs et rétablir la sécurité sur tout le territoire national.
« Le peuple haïtien pourrait finir par dire le dernier mot dans la violence pour défendre ses droits les plus élémentaires », prévient la structure. Le parti Ayiti Kanpe dont Joseph Harry Bretous est le numéro 1 exhorte les dirigeants à « se hisser à la hauteur de leur mission historique » pour mettre fin au règne des gangs et ramener Haïti sur la voie démocratique.
En conclusion, le parti réaffirme son engagement à œuvrer pour une Haïti sûre et démocratique. « Vive la République ! Vive Haïti ! An n met Ayiti Kanpe ! », conclut la note.
