Le cri d’un peuple sans secours ni recours…
Nous, les malheureux, les impuissants, les dirigés, les gouvernés, les citoyens responsables et irresponsables, les simples individus non-citoyens, les démunis, les infortunés, les opprimés, bref, les innocents désarmés, nous sommes aux abois. Nous sommes pris dans un labyrinthe à nul autre pareil, subissant un régime gangocratique.
Par quoi est caractérisé ce pétrin dans lequel nous pataugeons ?
1. L’incertitude : Nous y sommes depuis environ sept (7) ans et ne savons pas comment nous en sortir, ni quand, ni par où. Depuis 2018, une spirale de violence s’est enclenchée sans répit contre les faibles. Cette violence va crescendo, comme s’il s’agissait de subir un supplice implacable pour un crime commis. Mais qu’avons-nous fait de mal ? De quoi nous reproche-t-on pour nous jeter dans ce cycle infernal innommable ?
2. La confusion : Nous, le peuple, sommes confus, ne sachant pas par quelle entité nous sommes censés être gouvernés. Certains pensaient que c’était par « l’État », un État sous-traité par d’autres puissants États. D’autres pensaient et pensent encore qu’au contraire, nous sommes sous la gouvernance d’une coalition terroriste créée, entretenue, aménagée, légalisée et garantie par cet État fantoche, soigneusement manipulé par les superpuissances étrangères, elles-mêmes co-génitrices de cette coalition de terroristes mercenaires.
3. L’amalgame : Avant, le peuple pensait qu’il y avait un ennemi : les terroristes qui se réclament de « VIV NAN SAN », et un allié-défenseur : l’État. Mais au bout du compte, nous nous rendons compte que les intérêts tant de « l’État » que des terroristes du « vivre dans le sang » sont tout à fait convergents. S’il en est ainsi, les gouvernants de l’un comme de l’autre se ressemblent. Or, dit-on, tout ce qui se ressemble s’assemble. Cela va sans dire que ces deux entités, détentrices du droit de mort et de pouvoir sur notre vie, représentent les deux ailes d’un même vautour, dont le peuple affaibli est la proie.
4. Le désespoir : À mesure que les jours passent, les ténèbres s’opacifient, et aucune lueur ne pointe à l’horizon. Il y a lieu d’affirmer un air d’affaissement, d’accablement, voire un sentiment défaitiste, à moins qu’un dernier sursaut populaire ne vienne racheter le peuple. Car seul le peuple peut se libérer de la gueule du lion, surtout lorsque la distinction entre les terroristes et l’État n’est plus claire ni nette. Les frontières entre l’État et l’autre entité prédatrice sont trop étroites. Voilà où le bât blesse.
Le Citoyen, Jean Willy Belfleur
Crédit photo : VaticanNews
